Classique au maximum
Du 22 au 27 juin à La Seine Musicale, le festival Mozart Maximum donne rendez-vous autour du plus familier des compositeurs universels.
De Bach à Beethoven, ils sont un certain nombre à se disputer le titre. Mais Mozart, c’est encore autre chose : une émotion immédiate, le sens aigu du théâtre et de la mélodie, un langage musical peaufiné jusqu’à la perfection. Si le festival n’a jamais rechigné à « en faire un max » pour offrir Mozart au public le plus large, avec par exemple l’année dernière la création scénique de Mozart, une journée particulière, la 7e édition, centrée sur la musique symphonique et concertante, est également maximale, par la succession des chefs-d’œuvre et la qualité des musiciens invités. À commencer par le programme d’Insula orchestra qui jouera en ouverture les trois Symphonies dites salzbourgeoises nos 25,29 et 28 sous la direction musicale de trois figures amoureuses de Mozart et des instruments d’époque : Laurence Equilbey bien sûr, l’Allemand Stefan Gottfried, successeur de Nikolaus Harnoncourt à la tête du Concentus Musicus de Vienne, et l’Italien Ottavio Dantone, qui est aussi claveciniste. Un chef, ça va, trois chefs, bonjour le gala ! C’est le même Concentus Musicus qui interprétera la fiévreuse 40e Symphonie ; l’Orchestre du Festival de Dresde, l’ultime Jupiter n°41 sous la direction d’Ivor Bolton ; Les Talens Lyriques de Christophe Rousset, la 36e dite Linz. Il y aura des airs chantés par le baryton Benjamin Appl, le concerto pour violon no 2 par Erich Höbarth et – chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre de mieux maximiser Mozart !
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