

La nouvelle saison du SeineLab à La Seine Musicale
Explorer les secrets du son
Créé en 2023 par le Département des Hauts-de-Seine, le SeineLab propose un lieu d’expérimentation autour du son et du numérique, à destination de tous les publics, du mercredi au samedi de 14h à 19h (20h les soirs de concerts). Librement accessible, l’objectif du SeineLab est de favoriser la rencontre du public avec la création contemporaine et de permettre à chacun de s’approprier l’innovation musicale par l’expérimentation et des démarches créatives.
Au SeineLab, un médiateur culturel peut accueillir sur demande le public scolaire, de tous niveaux en fonction des expositions. Le SeineLab propose des ateliers pour le jeune public, dont un spécifique pour les groupes : « Visite architecturale du son », conçu et animé par l’Ircam Centre Pompidou (du CM1 au lycée) qui permet aux élèves de s’initier de façon ludique et pédagogique aux outils de création sonore. L’objectif est la création d’une carte postale sonore, à travers une visite intimiste des coulisses de La Seine Musicale.
Dispositif Losonnante
Le SeineLab est doté du dispositif Losonnante, une borne audio à conduction osseuse. Losonnante offre une approche non invasive et inclusive du son, favorisant une immersion sensorielle tout en limitant les contraintes liées au port d’écouteurs ou de casques. Cette borne peut servir de médiation culturelle accessible et bénéfique pour les personnes en situation de handicap auditif car elle permet de ressentir les vibrations sonores.
La saison 25-26 du SeineLab

La saison 25-26 du SeineLab explorera trois grands axes
♦ Réconcilier technologie, nature et art
Avec des projets comme Plant Being, le SeineLab cherche à utiliser la technologie pour révéler des liens invisibles entre l’humain et la nature, tout en offrant une expérience artistique immersive et sensible.
♦ Réhabiliter et donner de la visibilité aux femmes créatrices
L’installation Un orchestre à soi illustre un enjeu fort de réappropriation de l’histoire culturelle en mettant en lumière les compositrices oubliées, contribuant ainsi à la lutte contre les inégalités de genre dans les arts.
♦ Favoriser l’interdisciplinarité et innovation pédagogique
Le volet Quand le son inspire l’image témoigne de l’importance donnée à la collaboration entre musique, arts visuels et technologies numériques, favorisant un apprentissage innovant et la création de nouveaux modes d’expression artistique.
RÊVER LES HAUTS-DE-SEINE
Rêver les Hauts-de-Seine est un projet porté par le Département pour mettre en valeur son engagement en faveur de la transition écologique et solidaire, dans le cadre de l’Agenda 2030. Il prendra la forme d’une campagne collaborative, s’appuyant sur des dispositifs existants et mobilisant plusieurs services en mode projet, tout au long de l’année scolaire 2025-2026.
Le point d’orgue de cette initiative sera une exposition présentée dans la Grande Rue de La Seine Musicale.
Par ailleurs, la programmation du SeineLab, centrée sur le développement durable, viendra ponctuer certains temps forts de la campagne et alimentera le projet en contenus tout au long de l’année scolaire, au cœur même de La Seine Musicale.
Plant Being – Projet en partenariat avec le 104 et le CNRS. Du 21 septembre 2025 au 17 janvier 2026


La nouvelle installation audiovisuelle Plant Being est entièrement générée par une plante dont l’activité électrique naturelle est captée en temps réel, et transformée de manière onirique en sons et en images. Suivie en direct, l’activité de la plante est rendue visible de façon perceptible à l’humain : l’interaction avec le public modifie le flux électrique produit par l’organisme qui est retranscrit auditivement et visuellement. Un moniteur permet de suivre l’évolution de ce flux, explorant ainsi le lien unique qui nous unit au végétal. La technologie devient un outil au service de l’évolution de la conscience humaine sur son environnement. Au-delà de l’expérience sensorielle, Plant Being sème les graines d’un futur désirable dans lequel la technologie est utilisée pour redonner sa place à la nature.
Dans cette installation poétique et sensorielle, tout un monde invisible se révèle. Phygital Studio, spécialisé dans l’innovation artistique et technologique, traduit ainsi en une création sonore et visuelle l’activité électrique d’une plante pour explorer notre relation au végétal – une œuvre vivante où art, nature, et technologie se rencontrent.
Parmi ses réalisations phares, Plant Being est l’œuvre d’une équipe composée de Théo Brice (direction artistique), Juliette Lefay (productrice), Nil Draloscona (design interactif), Dorian Picard (ingénierie R&D), et Antoine Chrétien (composition musicale).
Cette programmation s’inscrit également dans le cadre de Némo – Biennale internationale des arts numériques de la Région Île-de-France, produite par le CENTQUATRE-PARIS, du 11 octobre 2025 au 11 janvier 2026 dans 24 lieux en Île-de-France.
Phygital Studio
Phygital Studio est un studio créatif, fondé en 2024 par Juliette Lefay et Théo Brice, spécialisé dans la création d’expériences immersives mêlant art, nature et technologie. Incubé au 104 factory du CENTQUATRE-PARIS, ses projets explorent la relation entre nature et innovation technologique en collaboration avec des chercheurs, des institutions scientifiques et des artistes. Phygital est la contraction de physique et digital. Ce nom reflète la philosophie du studio : « utiliser le digital pour mettre en lumière notre monde physique » en révélant l’invisible, pour mieux comprendre ce qui nous entoure, et réveiller la magie du vivant. Dans leurs installations, la pièce centrale est toujours physique ; le numérique n’est là que pour la sublimer.
Les artistes et scientifiques invités par Phygital Studio autour de Plant Being
La présentation de l’installation Plant Being au SeineLab est l’opportunité d’inviter différents artistes et scientifiques autour de la thématique de la sensibilité des végétaux. Le public y trouvera un texte écrit par la poétesse Océane Perrin, une illustration de l’artiste Weronika Anna Marianna, une structure en mycélium de Côme Dimeglio, ainsi qu'un texte rédigé par les scientifiques en biologie végétal du LIED (Laboratoire Interdisciplinaire des Energies de Demain, unité mixte de recherche CNRS) : Delphine Bonin et François Bouteau.
Afin de mieux comprendre la nature des signaux perçus et de rendre accessible la connaissance scientifique sur la sensibilité des plantes, Phygital Studio a travaillé en partenariat avec le LIED (Delphine Bonin et François Bouteau). Cette initiative, initiée et suivie par le CNRS, a conduit à la création d’une médiation scientifique destinée au grand public.
Les temps forts autour de Plant Being
En écho à l’œuvre présentée au SeineLab, une programmation de plusieurs temps forts est proposée dans d’autres espaces de La Seine Musicale :
♦ Mercredi 15 octobre à 18h30 : conférence dans le cadre des Pop Conf’ hors-les-murs, en partenariat avec La Pop, incubateur artistique et citoyen, lieu de créations, réflexions, transmissions sur la musique et les sons.
♦ Des concerts dans le cadre des Impromptus du mardi :
- mardi 4 novembre : MODEMA Cycles par Fabien Delamarre
- mardi 6 janvier 2026 : L’Inframonde par Louise Habera et Océane Perrin.
EN SAVOIR PLUS
Pop'Conf : Peut-on vibrer avec une plante ? Mercredi 15 octobre de 18h30 à 20h00 - Gratuit, sur réservation

| Gratuit, sur réservation : laseinemusicale@hauts-de-seine.fr, dans la limite des places disponibles. |
Les plantes sont, pour des raisons encore largement ignorées, sensibles aux sons et aux fréquences. Elles se mettent en résonance avec leur environnement et peuvent produire des vibrations que l’on peut traduire en sons, jusqu’à générer une « symphonie végétale ». Depuis des siècles, nous explorons la bioacoustique du monde animal en délaissant les végétaux, considérés comme silencieux et insensibles au bruit.
Aujourd’hui, des études scientifiques montrent que les plantes réagissent et produisent des sons ; une langue imperceptible pour les humain·e·s mais bien réelle.
Les plantes produisent et interceptent des fréquences sonores très basses qui se diffusent dans le sol par leurs racines. Par exemple, la sève circulant dans le tronc, les racines qui poussent, des cellules qui craquent, tous ces micros-bruits sont perçus par les plantes, créant entre elles une communication souterraine. Mais alors que se disent-elles ? Peuvent-elles se comprendre entre espèces ?
Des expériences ont montré qu’une plante malade, menacée ou attaquée par un prédateur peut produire des signaux spécifiques. Ces signaux alertent ses voisines, qui déclenchent alors des mécanismes de défense, en libérant des composés chimiques. À l’inverse, lorsqu’une abeille vibre à proximité, la plante est capable d’adapter son nectar en le rendant plus sucré afin de favoriser la pollinisation.
Des scientifiques ont réussi à capturer des sons produits par des plantes sans pour autant être en mesure de les décrypter. Est-ce que la technologie pourrait nous aider à mieux comprendre les plantes, leur langage ? Ou au contraire nous éloigne-t-elle d’un besoin naturel et instinctif ? Est-ce que tout n’est qu’une question de vibration ?
Avec Eric Ballestero, chercheur en acoustique à l’Institut d’Electronique, de Microélectronique et de Nanotechnologie (IEMN) à Villeneuve d’Ascq. Son travail porte sur les métamatériaux acoustiques, des structures souvent labyrinthiques capables de contrôler le son d’une manière inédite, comparé aux méthodes conventionnelles.
Avec Juliette Lefay, ingénieure de formation, elle conçoit et produit aujourd’hui des projets à l’intersection de l’Art, de la Science et de la Technologie. Après avoir structuré et développé des projets pour des artistes visuels et numériques, Juliette cofonde un studio créatif dédié à la production d’expériences immersives mêlant art, nature et technologie : Phygital Studio.
Avec Théo Brice, artiste et directeur créatif, Théo Brice apporte sa vision créative au sein de Phygital Studio. Son inspiration provient avant tout de la nature, et plus particulièrement du mycélium : ce réseau de racines qui se développe en harmonie avec son environnement et favorise une élévation collective.
Les échanges seront animés par Coralie Schaub, journaliste à Libération, spécialisée dans les thématiques environnementales. Autrice de François Sarano, réconcilier les hommes avec la vie sauvage.
Les Pop Conf’ hors-les-murs à La Seine Musicale !Le SeineLab accueille pour la 3e saison les Pop Conf’ hors-les-murs, en partenariat avec La Pop, incubateur artistique et citoyen, lieu de créations, réflexions, transmissions sur la musique et les sons. Les Pop Conf’ sont des rendez-vous, espaces de débats et de rencontres, qui réunissent artistes, chercheurs et chercheuses autour de questions larges, qui peuvent sembler décalées, mais dont les réponses sont par nature complexes. Les intervenants explorent une thématique en lien avec les enjeux artistiques et citoyens portés par La Pop : interroger les rôles que jouent les sons et la musique pour l’individu, les communautés, la société ou les écosystèmes. Un cycle de 3 conférences est prévu en lien avec la programmation du SeineLab les 15 octobre 2025, 17 février et 9 juin 2026. Qu’est-ce que La Pop ?Ouverte au public en mars 2016 sur le bassin de la Villette à Paris, La Pop est un incubateur artistique et citoyen, un lieu de créations, réflexions, transmissions sur la musique et les sons. C’est une structure de production et un lieu de créations pluridisciplinaires qui interroge les rôles et fonctions que jouent la musique et les sons pour l’individu, les communautés, la société ou les écosystèmes. |
Un orchestre à soi – Projet en partenariat avec Insula orchestra et France télévision. Du 22 janvier au 16 mai 2026
Quel est le point commun entre Alma Mahler, Francesca Caccini et Hildegarde Von Bingen ? Ce sont des compositrices qui ont connu un grand succès de leur vivant, mais qui sont injustement tombées dans l’oubli après leur mort. Interdits religieux, contraintes sociales, préjugés sur les capacités intellectuelles des femmes... Le silence a été imposé aux compositrices, comme plus généralement aux créatrices. Et pourtant, elles ont été des “stars” à leur époque, et ce, dès le Moyen-Âge.
La compositrice Léa Chevrier et la réalisatrice Laureline Amanieux ont imaginé une installation musicale et vidéo pour redécouvrir leur talent et faire revivre les compositrices effacées de l’histoire. L’installation est en lien avec l’Académie Jaroussky et Insula orchestra. Elle intègre des contenus des deux résidents et de Laurence Equilbey.
Un orchestre à soi est une installation qui propose 3 temps forts :
- une expérience sonore sensible et évolutive avec l’écoute d’une œuvre musicale spatialisée ;
- un karaoké collaboratif pour apprendre les chants composés par ces femmes avec des enregistrements qui sont intégrés dans l’installation sonore ;
- des vidéos en collaboration avec France télévision sur les compositrices retraçant leur parcours.
Quand le son inspire l’image - Projet en partenariat avec les Gobelins Paris et Insula orchestra. Du 27 mai à la mi-juillet 2026
Le SeineLab propose tous les deux ans un volet pédagogique et de recherche grâce à des partenariats avec des universités de point dans toute la France, autour du design sonore, les arts multimédias, Réalité Virtuelle... Cette année, c’est avec les Gobelins Paris, la grande école de création numérique et des arts visuels que le SeineLab s’associe avec l’orchestre en résidence Insula orchestra.
L’installation sera composée de plusieurs volets :
- photographiques : des travaux photographiques des étudiants prises à La Seine Musicale seront exposées, notamment celles prises lors de la création scénique Le Paradis et la Péri crée par Insula orchestra en 2025. En regard de ces photos, un QR code permettra aux visiteurs de découvrir la musique, les sons et les silences associés à ces clichés ;
- design graphique : des créations graphiques seront explosées en lien avec La Seine Musicale et la musique classique ;
- vidéo : des courts-métrages et des vidéos en lien avec la musique classique seront présentés ;
- jeu vidéo : un jeu vidéo autour de la musique avec comme décor La Seine Musicale va être créé.
Programmation complémentaire
Submersion / TACT
TACT est une expérience interactive accessible en continu dans la Grande Rue de La Seine Musicale.
Il s’agit d’une œuvre musicale et visuelle sur écran tactile, conçue par l’Ircam-Centre Pompidou.
Des conférences
Pour la 3e saison, le Seinelab proposera un nouveau cycle de conférences réunissant artistes et chercheurs, en partenariat avec La Pop, incubateur artistique parisien, lieu de créations, réflexions, transmissions sur la musique et les sons.
Des ateliers pour le jeune public à partir de 4 ans sont organisés tout au long de l’année, en partenariat avec l’Ircam – Centre Pompidou.
Informations et réservations
www.laseinemusicale.com
billetterie@laseinemusicale.com
01 74 34 53 53
La Seine Musicale
1, Île Seguin
92100 Boulogne-Billancourt



























