Les expositions dans les musées départementaux et aux archives départementales

Derrière le rideau

Des fonds d’archives évoquent l’histoire de la création dramatique, côté coulisses.

Consacrée aux théâtres des Hauts-de-Seine, la nouvelle exposition des Archives départementales plonge ses visiteurs dans l’atmosphère du spectacle avec un jeu scénographique qui en reprend les codes, s’appuyant sur de nombreux documents inédits jusque-là.

Une longue tradition 
L’histoire retient que c’est dans l’actuel territoire des Hauts-de-Seine, à Gennevilliers, qu’a lieu en 1783 la première représentation en public de La Folle journée ou Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, devenu par la suite le plus grand succès théâtral du XVIIIe siècle. Cet événement qui a défrayé la chronique introduit l’exposition avec une édition d’époque de la pièce conservée dans la bibliothèque André-Desguine.
Aux Archives départementales, documents anciens et plus récents, obtenus par des versements administratifs, des dons ou des acquisitions, soulignent à quel point le théâtre est un art particulièrement vivant dans les Hauts-de-Seine, qui comptent notamment deux centres dramatiques nationaux, le Théâtre Nanterre-Amandiers et le Théâtre de Gennevilliers, T2G, et deux scènes nationales, le Théâtre 71 de Malakoff et Les Gémeaux à Sceaux.

L'envers du décor
Des archives matérialisent le passage du texte à la représentation. Les intentions du metteur en scène sont visibles sur des textes annotés, à l’image du tapuscrit, tapé à la machine, de la pièce La Ville en fête de Jean Le Marois (1962) où figurent les emplacements des personnages et leurs déplacements sur scène. Autre passage obligé, le recrutement des comédiens, évoqué notamment par une lettre de l’actrice et metteure en scène de théâtre Marcelle Tassencourt, lorsqu’elle engage Jacques Dacqmine pour jouer dans une autre pièce de Jean Le Marois, Alexandre, en 1959. La création des décors est abordée avec, notamment, des dessins préparatoires de Jean-Paul Chambas pour On ne badine pas avec l’amour de Musset mis en scène en 1993 par Jean-Pierre Vincent au Théâtre Nanterre-Amandiers. Des partitions rappellent l’importance de la musique et la machinerie apparaît sur des photos contemporaines des coulisses et des parties techniques de Nanterre-Amandiers et du T2G.

Costumes de scène
Un ensemble de costumes et d’accessoires, prêté par le Théâtre Nanterre-Amandiers,donne du relief et des couleurs à l’exposition.
Ils rappellent deux mises en scène de Jean-Pierre Vincent : Les Fourberies de Scapin en 1990 avec Daniel Auteuil, et On ne badine pas avec l’amour en 1993 avec Emmanuelle Béart et Isabelle Carré ou, plus proche de nous, le Richard II de Shakespeare, mis en scène par Christophe Rauck en 2022 avec Micha Lescot dans le rôle-titre. Issu du dossier du spectacle Première de cavalerie de Vsevolod Vichnevski, joué en 1967 au Théâtre de Gennevilliers, le calque d’un dessin de costume de soldats dragons de la Grande Guerre donne des détails de matières et de couleurs. Les coupures de presse qui l’accompagnent témoignent des recherches nécessaires en amont de toute création. Les esquisses au crayon et à l’encre dorée et argentée des costumes d’Ithaque, mis en scène par Jean-Louis Martinelli au Théâtre Nanterre-Amandiers en 2011, en donnent un autre exemple. Des échantillons de tissus sont accrochés aux pages collées les unes aux autres sur près de quatre mètres de long.

Répétitons et représentations
Des photographies de différentes répétitions rappellent des pièces célèbres, des comédiens y travaillent, en costume de ville ou de scène, dont Michel Piccoli et Jane Birkin pour La Fausse suivante de Marivaux, dirigés par Patrice Chéreau au Théâtre Nanterre-Amandiers en 1985. Tout au long de son parcours, l’exposition présente de nombreuses affiches, par exemple celle de L’Homme, la Bête et la Vertu de Luigi Pirandello jouée aux Gémeaux à Sceaux en 1993, mais aussi des invitations, des programmes et des courriers de spectateurs, souvenirs de ces oeuvres éphémères et de leur réception par le public. 

Figures du théâtre
Dans sa deuxième partie, l’exposition revient sur les grands metteurs en scène et leurs parcours alto-séquanais : Bernard Sobel,Pierre Ascaride, Patrice Chéreau, Jean-Pierre Vincent, Jean-Louis Martinelli… Différentes directions qui s’incarnent également dans l’identité graphique et l’esthétisme des affiches de spectacle. D’autres archives rappellent les deux promotions de l’école de théâtre des Amandiers (1982-1984 et 1986-1987) fréquentée notamment par Agnès Jaoui, Valéria Bruni-Tedeschi, Vincent Perez… Un projet évoqué par Patrice Chéreau dans un rapport dès 1981, peu avant de prendre les rênes du théâtre, qui a été relancé par Christophe Rauck, en 2021 avec « La Belle Troupe, l’atelier des Amandiers ». C’est aussi le club théâtre du lycée Pasteur de Neuilly, où Christian Clavier, Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot et Michel Blanc
ont fait leurs premiers pas sur scène. Un livret de La Concierge est tombée dans l’escalier (1970), première mise en scène de Michel Blanc, est présenté à côté du programme d’un événement qui porte les noms et les rôles de ceux qui formeront plus tard la troupe du Splendid.

 

Architectures
Une vue en coupe de la Maison de la Culture de Nanterre, qui a précédé Nanterre-Amandiers,date de 1972 et porte nombre d’indications techniques, à commencer par la hauteur à
laquelle placer les spots. Le bâtiment qui accueille le théâtre de Gennevilliers est à l’honneur avec plusieurs projets sur calque présentés en vue d’une rénovation dans les années 1980, des photographies de la façade actuelle et une vue en coupe, plongeante, de 2023. Des archives qui invitent à s’intéresser de plus près à la vie et à l’histoire de ces lieux de culture emblématiques du territoire.

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Ouvrage de la pièce Le mariage de Figaro de Beaumarchais, 1954,
bibliothèque André-Desguine                                                            Affiche de la pièce Ennemis les ennemis de Maxime Gorki, 1965
                                                               © Archives départementales des Hauts-de-Seine

Dans les coulisses des théâtres des Hauts-de-Seine
Du 6 janvier au 14 novembre

Du lundi au vendredi de 9h à 18h
Gratuit
Visite de groupe sur réservation (adultes) : archivesdepartementales@remove-this.hauts-de-seine.fr
Parcours-jeu enfant

♦ Exposition en plein air
Au parc départemental André-Malraux (Nanterre) à partir du 20 janvier
Gratuit, ouvert en continu 

♦ Exposition virtuelle : archives.hauts-de-seine.fr 

Source : HDS Guide Vallée-Culture n° 78 Janvier - Février 2025

Des sculptures de Marina Mankarios d’après les Archives de la Planète

L’artiste plasticienne travaille sur le patrimoine du Proche et Moyen-Orient disparu ou en péril. Ses préoccupations font écho à l’ambition d’Albert Kahn qui, au début du XXe siècle, voulait « fixer, une fois pour toutes, des aspects, des pratiques et des modes de l’activité humaine dont la disparition fatale n’est plus qu’une question de temps ». 

Réinterroger les Archives de la Planète 

La vision du banquier philanthrope a donné naissance à une collection de 72 000 autochromes qui sont à l’époque classées et conservées dans la salle dite « des plaques » de sa propriété boulonnaise. Aujourd’hui, ce lieu historique accueille régulièrement des créations contemporaines dont celles de Marina Mankarios qui mène une exploration des disparitions passées ou à venir, qu’elles soient dues à des causes politiques ou à la crise climatique. L’artiste qui a grandi dans une famille égyptienne copte s'est imprégnée dès son plus jeune âge de l’histoire et de la culture de ce pays. Ses recherches sur la statuaire gréco-romaine vont de pair avec des questionnements liés à la mémoire et la disparition du patrimoine historique.

Oeuvre sculpturale

Pour ce nouveau projet intimement lié aux collections du musée, Marina Mankarios a extrait un détail architectural figurant sur deux autochromes* des Archives de la Planète prises à Kom Ombo, aux environs d’Assouan,en Égypte (1914) et à Palmyre en Syrie (1921). Elle les a copiés en terre, puis moulés en silicone, avant de les reproduire en plâtre en plusieurs exemplaires qui offrent chacun des aspérités et des lacunes différentes. Fin novembre, ces ensembles de fragments sculpturaux assemblés seront exposés pour rendre vie à ces oeuvres disparues avec, en regard, les fac-similés des deux images d’époque et des boîtes documentaires décrivant les missions des opérateurs d’Albert Kahn. Une manière de mettre en lumière les liens unissant photographie et sculpture comme oeuvre fragmentaire, jouant avec les notions de négatif-positif, de tirage, insistant sur l’importance du point de vue dans la création et la perception d’une oeuvre. Un nouvel écho à l’oeuvre visionnaire d’Albert Kahn.
*autochrome : premier procédé de photographie couleur produit industriellement

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© Tricot Paris

 

Née à Paris en 1996, Marina Mankarios grandit dans une famille égyptienne copte, s’imprégnant dès son plus jeune âge de l’histoire et de la culture de ce pays. Diplômée de l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art (ENSAAMA) en 2019, elle présente sa première exposition Mouler n’est pas copier, ensemble de sculptures jouant sur la répétition du moulage pour générer des oeuvres nouvelles. Installant son atelier à Paris, Marina Mankarios poursuit sa recherche sur la statuaire gréco-romaine et s’intéresse aux questionnements sur la mémoire et la disparition du patrimoine historique. En jouant avec la matière et l’espace, elle oeuvre pour illustrer l’oubli, ce qui manque et à jamais disparaît de notre histoire. Ses oeuvres sont notamment exposées à la Dutch Design Week, à la Galerie Sobering à Paris, et plus récemment par la Villa Gabrielle. En 2023, elle intègre la résidence Lasource et expose son projet au Musée Rodin à Paris. Depuis 2021, elle fait partie du collectif Le Cercle de l’Art, rassemblant des artistes femmes de la scène émergente française.
Ses oeuvres sont notamment exposées à la Dutch Design Week, à la Galerie Sobering à Paris, et plus récemment par la Villa Gabrielle. En 2023, elle intègre la résidence Lasource et expose son projet au Musée Rodin à Paris. Depuis 2021, elle fait partie du collectif Le Cercle de l’Art, rassemblant des artistes femmes de la scène émergente française.
www.marinamankarios.com

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Empilement
© Marina Mankarios
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Kom Ombo
© Marina Mankarios
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Ciel Brisé #2, 2024
Plâtre et peinture à l’huile H30xL30xP3,5 cm
©Marina Mankarios
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Marina Mankarios 
©TricotParis
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Empilement, 2023, Plâtre patiné blanc , H33x L28 x P22 cm
© Marina Mankarios
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Tétris Antique #3, 2022, série limitée à 8 exemplaires
 Plâtre patiné blanc, H46,5 x L35cm x P7cm
© Marina Mankarios
La programmation associée

Des rencontres et ateliers en famille avec la sculptrice Marina Mankarios sont proposés dans le cadre de sa résidence de création dans la salle des Plaques du musée.

♦ Rencontres avec l’artiste
Le temps d’une visite-rencontre, les visiteurs pourront découvrir l’univers de l’artiste et sa réinterprétation des Archives de la Planète.

  • Dimanche 26 janvier : 14h30
  • Mercredi 19 février : 14h30
  • Dimanche 23 mars : 14h

♦ Ateliers en famille
À partir d’images d’Égypte conservées dans les Archives de la Planète, Marine Mankarios initie jeunes et moins jeunes au modelage et au moulage. Après un temps de visite de son installation, les familles pourront ainsi créer leurs propres bas-reliefs et autres hiéroglyphes.

  • Dimanche 26 janvier : 15h30
  • Mercredi 19 février : 15h30
  • Dimanche 23 mars : 10h30

Journée « Printemps de la Sculpture » 
Dimanche 23 mars
10h30 > Atelier en famille
14h > Visite - Rencontre avec l’artiste
15h > Table ronde autour de la mémoire des sites archéologiques
avec Michel Al Maqdasi, Mathilde Mura, et Anthony Petiteau
16h30 > Performance du collectif al-Beyt mêlant musique, danse et images photographiques
Gratuit - Compris dans le billet d’entrée

Rencontres et événements gratuits sous réserve de places disponibles (avec le billet d’entrée)
Réservations sur place à l'accueil le jour même, pour tout public (adultes, familles, et enfants)

Modèles perdus
Du 19 novembre 2024 au 23 mars 2025

albert-kahn.hauts-de-seine.fr

Les Archives de la Planète

Désireux de témoigner des transformations de son temps, Albert Kahn emploie sa fortune à la réalisation d’un vaste programme de documentation du monde. Dès 1912, il initie, selon ses propres dires : « une sorte d’inventaire photographique de la surface du globe, occupée et aménagée par l’homme, telle qu’elle se présente au début du XXe siècle ». Ainsi naissent les Archives de la Planète, qui constituent aujourd’hui le socle des collections du musée départemental Albert-Kahn.  
Réalisées par une douzaine d'opérateurs employés par le banquier philanthrope jusqu’en 1931, ces Archives de la Planète rassemblent 72 000 photographies couleur sur plaques de verre appelées autochromes, ainsi qu’une centaine d’heures de film noir et blanc, ce qui en fait la plus importante collection de ce type au monde. La photographie en couleurs et le cinéma, innovations alors récentes, sont perçus par Albert Kahn comme une véritable « empreinte » mémorielle du réel, un moyen de conserver « vivants quoique disparus » tous les « phénomènes d’intérêt général ». Les Archives de la Planète doivent permettre aux générations futures de se nourrir des « enseignements que comporte le tableau direct de l’évolution ».

Guide vallée-culture novemnre-décembre 2024 n° 77

Après "Matières à pensées" en 2022 et "Pages Blanches" en 2023, le JAD propose « Chronique de la création », son exposition « manifeste » qui présente les fruits des travaux individuels et projets collaboratifs de ses créateurs. La narration de l’histoire du JAD et de ses quinze premiers occupants se poursuit pour cette troisième année et révèle les coulisses de la création.

Si les recherches portant sur les contextes d’émergence du travail artistique sont relativement répandues, celles décrivant le cheminement créatif des artisans et des designers sont plus rares. Au printemps 2024, c’est avec quelques questions et un enregistreur que le sociologue et historien spécialisé sur les savoir-faire Hugues Jacquet - commissaire de l’exposition - s'est promené dans les ateliers du Jardin des métiers d’Art et du Design. Avec Chroniques de la création, le JAD et Hugues Jacquet invitent le public à se plonger au cœur du collectif. Dans une ambiance propice à la cohabitation des idées et à l’émergence de collaborations inattendues, ces créateurs partagent avec nous leurs questionnements, leurs doutes, mais aussi leurs moments d’inspiration. C’est dans cette dynamique créative que l’on découvre des projets personnels en gestation, des expérimentations audacieuses, et des tentatives parfois couronnées de succès, parfois marquées par l’échec.

À travers récits, prototypes et pièces produites par les artisans et les designers du JAD, l’exposition interroge les multiples facettes de la créativité, souvent méconnues. Une immersion dans l’univers des créateurs du JAD à ne pas manquer, pour tous les amateurs et passionnés de métiers d’art, de design, et plus largement pour ceux qui s’interrogent sur les mécanismes qui sous-tendent le processus créatif.

L’exposition fait  la lumière sur les projets des artisans d’art et designers du JAD
  • Les céramiques d’Anne Agbadou Masson, notamment “Matrice, sculpture en grès noir et barbotine de porcelaine
  • Rythmes” (2024), un duo de tabouretsObsidienne et Cajou, issu d’une collaboration née de manière spontanée entre Marta Bakowski et Maxime Perrolle, avec une envie commune : imaginer ensemble des pièces de mobilier en bois massif, qui deviendront le support de dialogue entre leurs langages expressifs respectifs. La couleur audacieuse d’un côté et les surfaces sensuelles et rythmées de l’autre sont réunies dans un exercice intuitif de la forme. 
  • Présenté sous la forme d’une applique murale, le dispositif sensoriel de restitution d’odeur à travers l’expérience d’une perception colorielle “Halo”, projet de recherche de Carole Calvez et Marta Bakowski, se compose d’une pastille de couleur manipulable d’avant en arrière, permettant à la fois de libérer une odeur et de diffuser un halo de lumière colorée, variable en intensité. Cette matérialisation de l’odeur par une interaction chromatique permet d’exprimer la subtilité et la complexité des facettes olfactives issues d’une même matière première. Dans sa manipulation, la lumière colorée gagne de l’ampleur et dégage une sensation d’espace, traduisant ainsi le volume de l’odeur, tandis que les couleurs retranscrivent ses différents caractères. 
  • Les recherches et des expérimentations comme celles de Tony Jouanneau et Carole Calvez autour de l'extraction pigmentaire à partir d’oursins et des possibilités d’usage de ce matériau. 

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Marie Levoyet et Baptiste Meyniel  Lampe à  poser (1) 
© Iany Savoie  

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Marta Bakowksi et Maxime Perrolle, tabourets « Cajou et obsidienne » en chêne, sculpté et teinté à l’alcool, série « Rythmes », 2024 © Marta Bakowksi et Maxime Perrolle

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Marta Bawkoski - Carole Calvez- HALO 02 projet de recherche
© Clara Chevrier
 

Autour de l'exposition

Visites commentées de l’exposition
Les samedis 11 janvier et 1er février 2025 - 11h00
tarif plein 5€ - tarif réduit 3€
Inscription via le-jad.fr

♦ Les rencontres du JAD
Cycle de conférences
- Mercredi 22 janvier, “Travailler seul ou à plusieurs” - 19h00
- Mercredi 12 février, “Rechouer ou échussir” - 19h00
Gratuit / Inscription sur le-jad.fr

♦ Les ateliers découvertes
Un samedi par mois de 10h30 à 13h00
- Mosaïque : samedi 2 novembre
- Bois : samedi 14 décembre
- Tissage : samedi 11 janvier
- Design : samedi 1er février
Tarif plein 25€ - tarif réduit 19€
Inscription sur le-jad.fr

Les stages de pratique
Des stages de pratique seront proposés pendant les vacances scolaires et/ou certains week end.

Toute notre programmation sur le-jad.fr

Chroniques de la création, dans les coulisses du JAD

Chroniques de la création, dans les coulisses du JAD
Du 23 octobre 2024 au 16 février 2025
Ajouter : du mercredi au dimanche de 14h00 à 19h00
(Fermeture du 23 décembre 2024 au 1er janvier 2025) 
Commissariat : Hugues Jacquet 
Scénographie : Marion Flament
Création graphique : Dune Lunel Studio 
Photographies : Clara Chevrier

Visites commentées, ateliers, rencontres, toute la programmation sur le-jad.fr

Guide vallée-culture novemnre-décembre 2024 n° 77

Atala 1801, un premier roman qui fait date dans l'histoire de la littérature 
 

Éditions et rééditions, source inépuisable de nombreux artistes, produits dérivés, imitations, contrefaçons, traductions, parodies… les collections de la maison de  l'écrivain témoignent du succès fulgurant et durable du texte de Chateaubriand. Au tout début du XIXe siècle, c’est Atala qui lui apporte la gloire et lance sa carrière littéraire.
Retour aux sources

« Si l’on en croit les Mémoires d’outre-tombe,c’est l’argent gagné grâce à Atala qui permet à l’auteur d’acquérir la Vallée-aux-Loups, explique Anne Sudre, directrice de la Maison de Chateaubriand et commissaire de l’exposition Atala, 1801. Voyage illustré au cœur d’un roman qui s’ouvre cet automne. L’idée est de mettre Chateaubriand et nos collections exceptionnelles au cœur des expositions et de la programmation. Nous voulons faire voyager le public grâce à cette histoire et aux images qu’elle a inspirées. Il s’agit en même temps de montrer l’importance du roman dans la carrière littéraire de l’écrivain et pour la littérature en France. » Un projet d’autant plus évident que la Maison conserve le fonds patrimonial le plus riche au monde autour de la figure d’Atala, avec près de 330 pièces de collection, œuvres et objets d’art, estampes, manuscrits…

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Éventail décoré représentant « Les adieux de Chactas à Lopez », vers 1820-1830, papier, bois, pigments, Maison de Chateaubriand © CD92/Julien Garraud

 

Génie de la littérature
Le roman raconte les amours contrariés d’Atala et de Chactas, deux jeunes Indiens d’Amérique issus de tribus ennemies. À leur suite, Chateaubriand entraîne le lecteur dans le Nouveau Monde, des rives du Mississipi aux forêts de Floride, et ses sublimes descriptions des paysages résonnent avec l’exaltation des sentiments. « Avec Atala, puis René publié l’année suivante, il apparaît comme le père du romantisme en France. Le récit contient déjà les thèmes récurrents de son œuvre : les amours impossibles, les destins croisés, la valeur morale du christianisme, la nature. » Dans son propos liminaire, l’exposition retrace la genèse du texte, son écriture, ses sources, à commencer par le voyage de l’écrivain en Amérique en 1791 grâce auquel Atala a vu le jour, et revient sur son succès : « Le livre a immédiatement été traduit dans de nombreuses langues, en anglais, en italien, en espagnol… Des critiques montrent à quel point il a bousculé l’écriture et la littérature classique. Édité et réédité, Atala inspire poèmes, romans et parodies. Il a également fait l’objet de nombreuses contrefaçons, à Avignon où Chateaubriand s’est rendu en personne pour une saisie, ou encore en Belgique. » 

Cliquez sur les images pour les agrandir

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Louis Tiberghien, La veillée funèbre d’Atala, 1844-1846, huile sur toile 
Maison de Chateaubriand  
© CD92/Julien Garraud     
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 Lucien Lévy-Dhurmer (1865-1953), L’enterrement d’Atala, s.d., d’après Gustave Courtois
pour l’oeuvre originale datée de 1884  © Studio Sébert

Un voyage illustré

L’exposition s’organise autour des douze épisodes clés de l’histoire, mêlant des extraits et des œuvres, pour la plupart conservées dans les collections de la Maison. « Dès la parution d’Atala, les beaux-arts, les arts décoratifs, le théâtre et la musique s’emparent du sujet. Les grands artistes ont peint, sculpté, dessiné, gravé Atala », en particulier les funérailles de la jeune Indienne, sujet du célèbre Atala au tombeau peint par Girodet en 1808, maintes fois copié et décliné en gravures.
Autre preuve du retentissement du roman, le fait que « Gustave Doré le choisisse en 1863 pour illustrer les grands textes de la littérature du XIXe siècle. Avec trente planches, l’artiste va au-delà des épisodes habituellement représentés et donne plus de place à la nature et aux Indiens. » Certaines acquisitions récentes sont présentées pour la première fois au public, dont La Veillée funèbre d’Atala, une peinture à l’huile de l’époque romantique par Louis Tiberghien acquise en 2022 et récemment restaurée, parmi d’autres œuvres inédites habituellement conservées en réserve.

Interprétations et réinterprétations 

L’engouement populaire est tel qu’il génère des produits dérivés. « C’est assez extraordinaire et c’est une première pour un roman en France. » L’atalamania se propage. Comme le montrent les différentes vitrines, elle gagne « des objets décoratifs, des pendules, des tasses, un plateau de déjeuner, un éventail, des toiles imprimées avec les principales scènes du roman produites dans de grandes manufactures, et des objets publicitaires... » Pour Anne Sudre, l’objet le plus original est « La mort d’Atala sur une huître perlière, une "camelote de bagne" pour les touristes, gravée par un bagnard, un certain Joseph Muller, en Nouvelle- Calédonie dans les années 1875-1888 d’après une illustration d’un journal du Havre. Illustration qui reprenait elle-même un tableau aujourd’hui disparu dont l’huître reste l’un des derniers témoignages. »

L’histoire continue

Des éditions illustrées des années 1950 prouvent la longévité de l’œuvre. « La maison d’écrivain la remet au goût du jour : depuis 2023, les jeunes qui participent au prix Chateaubriand des collégiens reçoivent une édition d’Atala illustrée et la politique d’acquisition se poursuit, en particulier pour les traductions. Nous nous sentons dépositaires de ce trésor de la langue française et nous voulons continuer à le faire vivre. » Une aventure littéraire, éditoriale, artistique, commerciale et imaginaire à voir dès le 4 octobre.

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Francisque-Joseph Duret (1804-1865), Chactas pleurant Atala, 1836, bronze, Société Chateaubriand, en dépôt à la Maison de Chateaubriand  © Studio Sébert

Programmation autour de l'exposition

Sur réservation : 01 55 52 13 00 ou reservations-chateaubriand@remove-this.hauts-de-seine.fr

Tout au long de l’année

  • Visite guidée de l’exposition 
    À partir du 13 octobre, tous les dimanches, à 11h, pendant toute la durée de l’exposition
    Durée : 1h 
    Tarif plein : 6 € ; tarif réduit : 4 €
 
  • Un parcours adapté aux familles
    Livret jeu 7-12 ans disponible gratuitement à l’accueil.
    Espace famille au sein de l’exposition (assises, espace créatif).
    Des ateliers de pratique artistique (date et précisions ci-dessous). 

Premier week-end, samedi 5 et dimanche 6 octobre

  • Visite botanique et littéraire : Un voyage immersif dans le parc de Chateaubriand : anecdotes, secrets d’arbres et de plantes. Venez découvrir le parc dessiné et planté par le célèbre écrivain au début du XIXe siècle lors d’une promenade botanique et littéraire.
    Samedi 5 octobre à 15h 
    Durée : 1h30
    Rendez-vous devant l’accueil de la maison de Chateaubriand
    Gratuit sur réservation : reservations-chateaubriand@remove-this.hauts-de-seine.fr   ou 01 55 52 13 00
 
  • Atelier théâtre d’ombre
    Après une découverte de l’exposition temporaire Atala 1801. Voyage illustré au cœur d’un roman, les enfants fabriquent chacun leur théâtre d’ombre pour raconter à leur tour les histoires de l’écrivain et en imaginer de nouvelles.
    Dimanche 6 octobre 2024 à 15h
    Durée : 1h30
    Maison de Chateaubriand
    À partir de 6 ans
    10 participants maximum par atelier. Les accompagnateurs des enfants doivent préciser s’ils souhaitent ou non participer à l’atelier avec les enfants. 
    Tarif plein : 5 € ; tarif réduit : 3 €
    Sur réservation : reservations-chateaubriand@remove-this.hauts-de-seine.fr ou 01 55 52 13 00

Journée inaugurale dimanche 13 octobre 

  • Conférence inaugurale « Atala ou le bruit du monde : les coulisses d’un succès »
    Spécialiste de l’œuvre de Chateaubriand, Sébastien Baudoin, agrégé de Lettres modernes, docteur-ès-Lettres et professeur de khâgne à Paris propose une conférence sur « Atala ou le bruit du monde : les coulisses d’un succès ». L’intervention sera suivie d’un temps d’échanges avec le public et d’un verre de l’amitié.
    Dimanche 13 octobre à 15h30
    Durée : 1h dont 15 minutes d’échanges avec le public
    Tarif plein : 6 € ; tarif réduit : 4 €
    Sur réservation : reservations-chateaubriand@remove-this.hauts-de-seine.fr ou 01 55 52 13 00
 

Billet combiné visite guidée et conférence : tarif plein : 8 € ; tarif réduit : 6 €

 Cycle de conférences

Un cycle de cinq conférences proposé et animé par Sébastien Baudoin, agrégé de Lettres modernes, docteur-ès-Lettres et professeur de khâgne à Paris. D’octobre 2024 à mars 2025, les cinq conférences permettent d’explorer l’univers d’Atala et l’exotisme en littérature.  
Durée de chaque conférence : 1h
Tarif plein : 6 € ; tarif réduit : 4 €
Sur réservation : reservations-chateaubriand@remove-this.hauts-de-seine.fr ou 01 55 52 13 00

  • Conférence inaugurale « Atala ou le bruit du monde : les coulisses d’un succès », suivie d’un verre de l’amitié
    Spécialiste de l’œuvre de Chateaubriand, Sébastien Baudoin, agrégé de Lettres modernes, docteur-ès-Lettres et professeur de khâgne à Paris propose une conférence sur « Atala ou le bruit du monde : les coulisses d’un succès ». L’intervention sera suivie d’un temps d’échanges avec le public et d’un verre de l’amitié.
    « C’est de la publication d’Atala que date le bruit que j’ai fait dans ce monde : je cessai de vivre de moi-même et ma carrière publique commença. ». C’est en ces termes que Chateaubriand, dans ses Mémoires d’outre-tombe (livre XIII, chapitre 6) présente le fulgurant succès qui fut le sien après la parution d’Atala en 1801. Notre propos visera à tenter d’expliquer les raisons du succès de cette œuvre, dans le sillage de Paul et Virginie (1787) de Bernardin de Saint-Pierre et plus largement du goût de l’exotisme et des voyages que ce court récit illustre à la perfection. Mais la reprise de thèmes et d’intrigues en vogue ne suffit pas à expliquer que Chateaubriand soit devenu « à la mode » comme il le rappelle dans ses Mémoires. Il a en effet savamment mis en scène son petit roman pour en faire un avant-texte publicitaire préparant la parution du Génie du christianisme (1802). Bien plus, c’est le style de l’Enchanteur qui explique pour une bonne part un triomphe qui fera de lui, avec René (1802), le chef de l’école romantique française de première génération.
    Dimanche 13 octobre à 15h30
 
  • Conférence « Les exotismes de Bernardin de Saint-Pierre : l'influence indianocéanique »
    Conférencier : Guilhem Armand, Maître de conférences à l’Université de la Réunion. 
    Le propos consistera à évoquer tout d’abord le séjour de Bernardin de Saint-Pierre dans l’océan Indien, séjour déceptif le confrontant à un exotisme pauvre, puis les Études de la Nature (1784) qui permet à Bernardin de prendre un certain recul par rapport à cette déception première. Avec Paul et Virginie (1787), la vision de Bernardin se transforme, ce qui modifie considérablement l’écriture du paysage exotique en cette fin de XVIIIe siècle. Il semble néanmoins, en définitive, que l’exotisme de Bernardin de Saint-Pierre, dans Paul et Virginie, demeure ambigu.
    Samedi 23 novembre à 15h30
    Durée : 1h dont 15 minutes d’échanges avec le public
 
  • Conférence « Un lys renversé par le tranchant de la faux, peindre Atala »
    Conférencier : Sidonie Lemeux-Fraitot, docteur en Histoire de l’art, directrice du Musée Girodet à Montargis
    En hommage au succès que Chateaubriand obtînt avec Atala, son ami et relecteur Bertin l’aîné commanda en 1808 à Anne-Louise Girodet un tableau illustrant la nouvelle. Le choix de l’épisode, l’innovation picturale, la commande par Joséphine de Beauharnais d’une réplique, comme la mise en regard avec les illustrations par d’autres artistes, dessinent les enjeux littéraires, esthétiques et politiques qui entourent ce chef d’œuvre.
    Samedi 18 janvier à 15h30
    Durée : 1h dont 15 minutes d’échanges avec le public
 
  • Conférence « Atala et le mythe de la princesse indienne »
    Conférencier : Gilles Havard, agrégé d’Histoire et docteur en Histoire, directeur de recherche au CNRS
    Dans quelle mesure, à travers le personnage d’Atala, Chateaubriand convoque-t-il des stéréotypes propres à la représentation de l’Amérique et des Amérindiens ? Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, l’Amérique est communément représentée, en effet, sous la forme d’une « princesse indienne ». Mais surtout, Atala, jeune métisse qui sauve le Natchez Chactas du supplice que lui réservent les membres de son peuple, apparaît comme une variation littéraire autour du mythe de Pocahontas, cette jeune Amérindienne de la Virginie du début du XVIIe siècle ayant supposément sauvé le colon John Smith de la mort, puis ayant été adoptée et christianisée par les Anglais. Chateaubriand contribue ainsi à ancrer dans l’imaginaire français un topos de la littérature historique anglo-américaine. On se demandera aussi si Atala entretient quelque rapport, ou non, avec les « vraies » Amérindiennes de son temps, telles qu’elles sont décrites dans les relations de voyage que Chateaubriand a lues.
    Samedi 25 janvier à 15h30
    Durée : 1h dont 15 minutes d’échanges avec le public
 
  • Conférence « Ourika est-elle une « Atala de salon » ? »
    Conférencier : Marie-Bénédicte Diethelm, écrivaine, docteur en droit et en littérature.
    Le roi Louis XVIII aurait assuré que le roman de la duchesse de Duras, publié par l'éditeur Ladvocat au mois de mars 1824, était une « Atala de salon ». C’était relier l'ouvrage de Mme de Duras à l’un des écrits les plus célèbres (Atala, 1801) du « cher frère » de cette dernière. Le monarque a-t-il désiré, en agissant ainsi, assurer un illustre patronage à l’écrit de Claire de Duras ? Désirait-il louer celle-ci ou, au contraire, diminuer ses qualités de romancière ? Doit-on penser que la duchesse a elle-même envisagé ce parallèle ? Cette conférence désirerait établir que quelles qu’aient été les intentions tant de Louis XVIII que de Mme de Duras, il apparaît que cette dernière a, en écrivant Ourika, créé une œuvre puissamment originale.
    Samedi 8 mars à 15h30
    Durée : 1h dont 15 minutes d’échanges avec le public

Programmation familiale

  • Dans la forêt, viens
    Contes et ateliers musicaux autour d’Atala, de Chateaubriand et de la nature (tout public, à partir de 6 ans)

    Dimanche 8 décembre à  14h30
    Dates 2025 : Dimanche 19 janvier ; Dimanche 2 février ; Dimanche 16 mars 

    Horaire : 15h
    Durée : 1h dont 20 minutes d’atelier
    Tarif plein : 5 € ; tarif réduit : 3 € (goûter offert aux enfants)
    Sur réservation : reservations-chateaubriand@hauts-de-seine.fr ou 01 55 52 13 00
    Artiste : Elma Vatès, violoncelliste et conteuse
    À travers deux contes, Dans la forêt, viens et Mes souvenirs d’Amérique, lus et mis en musique par Elma Vatès, venez à la rencontre de François René de Chateaubriand et de la nature qu’il aimait tant.
    Au son du violoncelle et d’une variété de petits instruments aux sonorités colorées, vous voyagerez dans l’enfance du grand écrivain, entre les arbres qu’il appelait ses enfants et dans les forêts américaines qui inspirèrent son roman Atala.
    Une lecture musicale accessible à partir de 6 ans, toute en douceur et en émotions, qui nous conduit à voyager au-dedans de nous-même, au rythme d’une musique s’inspirant des plus grands airs du classique.
    Un atelier de création sonore est proposé à l’issue de la lecture.
 
  • Atelier famille (à partir de 6 ans)
    Tous les ateliers comprennent une visite de l’exposition temporaire Atala 1801. Voyage illustré au cœur d’un roman. Le contenu est adapté aux enfants et sert de source d’inspiration pendant les ateliers.
     A partir de 6 ans
    10 participants maximum par atelier. Les accompagnateurs des enfants doivent préciser s’ils souhaitent ou non participer à l’atelier avec les enfants. 
    Tarif plein : 5 € ; tarif réduit : 3 €
    Sur réservation : reservations-chateaubriand@remove-this.hauts-de-seine.fr ou 01 55 52 13 00
 
  • Atelier théâtre d’ombre
    Dimanche 6 octobre 2024 ; Dimanche 9 février 2025 ; Dimanche 14 septembre 2025
    Horaire :15h
    Durée : 1h30
    Lieu : maison de Chateaubriand
    Descriptif : Après une découverte de l’exposition temporaire Atala 1801. Voyage illustré au cœur d’un roman, les enfants fabriquent chacun leur théâtre d’ombre pour raconter à leur tour les histoires de l’écrivain et en imaginer de nouvelles.
 
  • Atelier herbier créatif
    Mercredi 23 octobre 2024, Samedi 17 novembre 2024, Dimanche 12 octobre 2025

    Horaire : 14h30
    Durée : 2h
    Lieu : parc de la maison de Chateaubriand
    Les enfants visitent le parc et apprennent à identifier les espèces d’arbres. Avec leur cueillette, ils créent un portrait végétal d’Atala et de Chactas, les héros inventés par Chateaubriand.
 
  •  Atelier diorama 
    Dimanche 12 janvier 2025

    Horaire : 14h30
    Durée : 2h
    Lieu : maison de Chateaubriand
    Après une découverte de l’exposition temporaire Atala 1801. Voyage illustré au cœur d’un roman, les enfants fabriquent chacun leur théâtre d’ombre pour raconter à leur tour les histoires de l’écrivain et en imaginer de nouvelles.
 
  • Atelier leporello
    Dimanche 9 mars 2025
    Horaire : 15h
    Durée : 2h
    Lieu : maison de Chateaubriand
    Après une découverte de l’exposition temporaire Atala 1801. Voyage illustré au cœur d’un roman, les enfants racontent à leur tour l’histoire imaginé par Chateaubriand en créant un leporello (petit livre en accordéon).
 
  • Atelier tote bag
    Dimanche 13 avril 2025, dimanche 11 mai 2025 à 15h
    Durée : 1h30
    Lieu : maison de Chateaubriand
     Après une découverte de l’exposition temporaire Atala 1801. Voyage illustré au cœur d’un roman, les enfants s’inspirent des « produits dérivés » du XIXe siècle pour personnaliser un tote bag sur le thème d’Atala.
 
  • Stage « Atala en Manga » pour les adolescents (12-17 ans)
    10 participants
    Durant une semaine, les adolescents plongeront dans l’univers d’Atala pour créer à leur tour leur propre récit. Fanfiction, policier, humour, parodie, poésie, tout est possible lorsque l’on joue avec les mots. Pour les participants qui le souhaitent, les œuvres feront l’objet d’une publication de la maison de Chateaubriand. [texte provisoire]
    5 demi-journées, la première semaine des vacances de Pâques. Lundi 14, mardi 15, mercredi 16, jeudi 17, vendredi 18 avril 2025 [sous réserve d’un nombre suffisant de participants]
    L’inscription se fait pour le cycle complet de 5 demi-journées et pour la restitution.
    Tarif plein : 30 € ; tarif réduit : 20 € (pour le cycle complet)
    Réservation obligatoire : reservations-chateaubriand@remove-this.hauts-de-seine.fr ou 01 55 52 13 00
     
  • Spectacle Chateaubriand et Atala par la compagnie Les Compagnons d’Ulysse (tout public)

    Qu’est devenu Chactas après la mort d’Atala ? Comment Monsieur de Chateaubriand a-t-il écrit son célèbre roman ? Que se passerait-il si les personnages du livre venaient rencontrer leur créateur ? La compagnie des Compagnons d’Ulysse vous invite à embarquer pour un voyage au cœur de la littérature et du romantisme, pour les petits et les grands.
    Dimanche 1er juin 2025 (report le 22 juin en cas d’intempéries)
    A 15h et à  16h30 (deux représentations)
    Durée : 1h
    Lieu : déambulation dans le parc de la maison de Chateaubriand
    Tarif plein : 10 € ; tarif réduit : 7 € ; moins de 18 ans : 6 €
    Réservation obligatoire : reservations-chateaubriand@remove-this.hauts-de-seine.fr ou 01 55 52 13 00

 

Exposition Atala, 1801. Voyage illustré au cœur d’un roman
Du 4 octobre 2024 au 28 septembre 2025
Ouvert du mardi au dimanche : de 13h à 18h (en octobre), de 13h à 16h30 (de novembre à février), de 13h à 18h (en mars), de 13h à 18h30 (d’avril à septembre)
Le week-end : de 10h à 12h et l’après-midi selon les horaires ci-dessus
Maison de Chateaubriand – Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups
87 rue de Chateaubriand, 92290 Châtenay-Malabry
vallee-aux-loups.hauts-de-seine.fr

♦ Les partenaires de l'exposition 

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François René de Chateaubriand, Atala, illustration de Maurice Lalau (1881-1961), Maison de Chateaubriand
 © Droits réservés - Photo CD92/Julien Garraud

 

 

Guide Vallée-Culture n°76 septembre-octobre 2024