Une cohérence départementale, régionale et nationale
Véritable schéma global d’aménagement, le plan de développement des circulations douces repose sur la définition d’un réseau d’aménagements cyclables, maillé et hiérarchisé, permettant de répondre prioritairement aux besoins de déplacements utilitaires quotidiens, les circulations douces pouvant constituer une alternative à l’usage de l’automobile, quand 20 % des déplacements en voiture font moins d’un kilomètre.
Ce réseau comporte quelques itinéraires possédant une double vocation, utilitaire et de loisirs, qui ont été mis en évidence, retenus et confortés dans le Schéma des « Parcours Buissonniers » adopté par l’Assemblée départementale en avril 2008. Ainsi, ces deux schémas sont totalement en cohérence et complémentaires l’un de l’autre.
En outre, en février 2006, le Département a adopté son Schéma d’aménagement et de gestion durables de la Seine et de ses berges qui prévoit la création d’une promenade deux roues – piétons continue.
Par ailleurs, le Plan de développement des circulations douces des Hauts-de-Seine est cohérent avec le Schéma régional des circulations douces. Ainsi, les itinéraires cyclables d’intérêt régional sont clairement identifiés dans le Plan départemental.
Enfin, le territoire des Hauts-de-Seine est traversé par quatre véloroutes inscrites au Schéma national des véloroutes et voies vertes, dont deux itinéraires touristiques majeurs déjà en service depuis plusieurs années : l’Avenue Verte London-Paris (V16) et la Véloscénie (V40 Paris – Mont-Saint-Michel).
La mise en service d'un troisième itinéraire a eu lieu le 15 octobre 2020 : la Seine à Vélo (V33) portée par l'Association des Départements de l'Axe Seine. La quatrième véloroute est la V32 (Paris-Lille), qui ne fait pas encore l’objet de coordination et de promotion touristique. Il est à noter que V16, V32 et V33 ont un itinéraire commun dans les Hauts-de-Seine entre le pont de Chatou et le pont d’Epinay.