La chenille processionnaire du pin : un parasite sous contrôle
Le Département est très attentif au risque de prolifération d’espèces en tout genre sur ses espaces de nature. La chenille processionnaire du pin fait partie des espèces placées sous haute surveillance. Outre les dégâts occasionnés sur les arbres, la toxine qu'elle dégage est urticante et dangereuse pour les visiteurs comme pour les animaux domestiques.
La processionnaire du pin est un papillon d’origine méditerranéenne qui remonte inexorablement vers le nord de la France.
Les papillons pondent leurs œufs entre juin et septembre, de préférence sur les aiguilles des pins (de toutes espèces), occasionnellement sur des cèdres. Les chenilles apparaissent 6 semaines après.
Dès les premiers mauvais jours, elles tissent un nid d’hiver qui les protégera des grands froids. Les chenilles quittent leur nid entre janvier et mai pour s’enterrer. Au cours de cette migration, elles peuvent parcourir jusqu’à 40 mètres. C’est la période où les risques de contamination sont les plus importants.
Le Département des Hauts-de-Seine met tout en œuvre pour lutter contre ce parasite et sécuriser le public en pratiquant :
- la destruction manuelle des nids en hiver (à l’échenilloir),
- la pose de pièges à migration sur les troncs dès le mois de janvier,
- la mise en place de pièges à phéromones sexuelles entre juin et septembre,
- la pose de nichoirs à mésanges (prédation naturelle),
- la délimitation des foyers,
- la pose de panneaux d’avertissement et de communication.
En savoir plus :
Pratique : comment s'en protéger et l'éliminer ?
A consulter :le dossier complet du site internet de l'institut de recherche agronomique (INRA)