Collecte sélective des déchets
Quelques indications sur les actions pour valoriser les déchets verts dans les parcs des Hauts-de-Seine.
Comment valoriser les déchets verts des parcs départementaux ?
Différentes actions ont été entreprises :
- La réduction de l’exportation des déchets verts grâce à la création de stations de compostages au sein même des parcs.
Le compostage est un processus de décomposition et transformation «contrôlées», des déchets organiques biodégradables sous l’action de micro-organismes consommant de l’oxygène. Ce processus produit du gaz carbonique, de l’eau, de la chaleur et un résidu organique hygiénisé et stabilisé : le compost représentant un très bon amendement pour le sol (type terreau).
La technologie inventée par l’homme ne fait qu’imiter et accélérer les processus naturels qui se déroulent sous nos yeux en permanence.
A titre d’exemple, la station de compostage de Sceaux valorise environ 850m3 de déchets verts issus du parc mais aussi 400m3 de fumiers issus des chevaux de la garde équestre.
- Le broyat des déchets de taille de végétaux avec une valorisation immédiate en paillage.
Le paillage est une technique qui consiste à recouvrir la surface du sol. Il confère de nombreux intérêts : il permet d’économiser l’eau apportée par les précipitations et l’arrosage en limitant l’évaporation du sol ; il limite la germination et le développement de la flore spontanée, un paillage organique entretien l’activité du sol et le taux de matière organique (nécessaire au bon développent des plantes) et enfin, il peut présenter un intérêt esthétique.
- Les feuilles mortes auparavant ramassées par soucis esthétique, sont laissées dans les boisements pour se décomposer naturellement.
Le saviez –vous ?
Parfois, un déchet ne l’est pas pour tout le monde. Les déchets des tailles des ifs du domaine de Sceaux sont ainsi récupérés par une entreprise pharmaceutique pour la fabrication d’un médicament anticancéreux. Un projet de récupération des bois rameaux de marronnier pour les établissements pharmaceutiques est également envisagé.
Autre exemple, les matériaux issus de travaux au parc des Chanteraines sont réemployés sur le site depuis 2006 pour le béton, la terre de déblais, les stabilisés divers…
A l’île Saint-Germain, les canettes métalliques sont collectées au profit de l’association MIRA qui acquiert des chiens guides d’aveugles.
Et pour les autres déchets ?
La collecte sélective des déchets
En 2012, 14 parcs du département des Hauts-de-Seine ont été labellisé Espace Vert Ecologique (EVE) par l’organisme national de contrôle et de certification ECOCERT. Ce label garantit une gestion rigoureuse et respectueuse de l’environnement (protection de la biodiversité, économie d’eau, aucun pesticide ni engrais de synthèse…).
Le département poursuit cette démarche en mettant en place le tri des déchets pour les usagers. Des poubelles ont donc été redistribuées sur les parcs, pour assurer notamment la collecte des déchets recyclables (bouteilles plastiques, briques alimentaires, papiers, cartons, canettes en alu ou en acier). Ainsi, avec la participation des usagers, le département pourra diminuer le volume de déchets envoyés directement à l’incinération (90 tonnes en 2010).
Le saviez-vous ?
Le recyclage permet de préserver les ressources naturelles en réutilisant les matériaux issus de déchets, de réduire la consommation d’énergie, l’émission de gaz à effet de serre et la consommation d’eau liées à la production industrielle. 44,5 % de l’acier, 60% des papiers et cartons et 44% du verre utilisés dans des produits neufs sont issus du recyclage (chiffres 2008, ADEME).
Exemple d’étiquettes sur les poubelles des parcs.
Et si on réduisait les déchets à la source ?
C’est ce que s’attache à faire le Département.
95 % des plantes saisonnières, soit près de 120 000 plantes par an, sont cultivées et livrées en godets biodégradables. Seuls les pots de 13 cm et les conteneurs sont encore en matière plastique.
Les barquettes de conditionnement en matière plastique des plantes saisonnières sont récupérées et réutilisées par le fournisseur depuis 2007.
Enfin, il privilégie l’utilisation de produits recyclés. Ainsi, 65 bancs du parc André-Malraux ont été remplacés en 2007 par des bancs en matière plastique recyclée.