Toutes culottées, le dispositif qui combat la précarité menstruelle

25 000 c’est le nombre de culottes menstruelles qui sont distribuées cette année aux collégiennes Altoséquanaises de 5e, 4e et 3e, à l’issue d’ateliers dédiés à la santé féminine. L’objectif de ces distributions est de combattre la précarité menstruelle, phénomène longtemps tabou, source d’absentéisme voire de déscolarisation dans le pire des cas. En France, près de deux millions de femmes et de jeunes filles n’auraient pas les moyens de s'acheter régulièrement des protections hygiéniques. Cette précarité a un effet direct sur l'absentéisme voire la déscolarisation de certaines élèves. « Cette campagne Toutes Culottées est née parce que beaucoup d’établissements nous disaient ne plus voir certaines élèves pendant leur règles, faute de pouvoir acheter des protections ou du moins des protections satisfaisantes », expliquait Nathalie Léandri, vice-présidente du Département en charge de l’éducation et du numérique éducatif, lors de la distribution au collège Emile-Zola à Suresnes. 
Par ailleurs, 43 % des 12 -16 ans (chiffres association Astrée et questionnaires Giga la Vie) ne peuvent s’appuyer sur leur famille et bénéficier d’informations éducatives, médicales ou préventives fiables et régulières. C’est pourquoi la campagne Toutes culottées est assortie d’ateliers d’information. Animés par des étudiantes en médecine ou de futures sages-femmes, ces temps d’échange et d’information permettent d’aborder toute les questions liées à la santé féminine.