Le parc départemental André-Malraux, un espace de verdure du Département des Hauts-de-Seine situé au pied de La Défense.

Yvelines/Hauts-de-Seine, une année importante pour la fusion des deux Départements

En vue de leur fusion, Hauts-de-Seine et Yvelines ont annoncé l'ouverture, à partir du mois de février, d'une séquence de "concertation et de participation citoyenne". CD92/OLIVIER RAVOIRE
À l’occasion d’une cérémonie de vœux commune dans l’auditorium de La Seine Musicale, à Boulogne, Patrick Devedjian et Pierre Bédier ont annoncé l’ouverture d’une « séquence de concertation et de participation citoyenne » pour le mois de février.

Le calendrier s’accélère pour la fusion des Départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine. Alors que le projet du gouvernement concernant l’organisation du territoire - baptisé « 3D » comme décentralisation, différenciation, déconcentration - est annoncé pour le deuxième semestre 2020, les deux collectivités vont ouvrir à partir du mois de février une séquence de concertation et de participation citoyenne avec les élus et les forces vives du territoire. « À la différence des fusions de régions, mariées de force et dans la précipitation par François Hollande, notre fusion est une fusion choisie et réfléchie, a rappelé Patrick Devedjian. Nous regardons, chez l’un et chez l’autre, les meilleures expériences, les meilleures façons d’aborder un problème et figurez-vous que ça marche : nous réalisons des économies très importantes ». L’objectif de la future collectivité unique est ainsi de réaliser, dans les cinq ans qui suivront la fusion, 200 M€ d’économies et d’avoir une capacité d’investissement plus grande estimée à 800 M€ par an.

Vers une métropole régionale

L’autre sujet majeur pour lequel les arbitrages du gouvernement sont très attendus par les élus de l’Ouest francilien est celui de la métropole du Grand Paris « Aujourd’hui, tout le monde ou à peu près, est acquis à l’idée que la future métropole du Grand Paris doit être une métropole régionale, a souligné Pierre Bédier. Mais elle n’est qu’un outil qui peut jouer un rôle positif sur trois sujets que sont les transports, le logement et la solidarité entre territoires urbains, territoires périphériques et territoires ruraux. » Un constat partagé par M. Devedjian : « Personne ici ne veut de la frontière de la petite couronne, qui sectionne littéralement les nerfs de l’Île-de-France. Il y a les frontières dessinées par l’administration, et puis il y a la réalité vécue par les habitants. C’est cette réalité qui fait la vraie physionomie d’une métropole. Voilà pourquoi la fusion Yvelines/ Hauts-de-Seine apparaît comme une voie utile et naturelle, pour améliorer la vie des habitants ».