Neuf heures au collège de la Malmaison, à Rueil. Le moment pour la principale, Hélène Cuny-Richard et son équipe d’accueillir les nouveaux cinquième. « Bienvenue, j’espère que vous êtes bien reposés pour attaquer une nouvelle année », lance-t-elle aux élèves rassemblés au milieu de la cour. Les conversations vont bon train et les mêmes questions sont sur toutes les lèvres : dans quelle classe serai-je, avec quels profs et quel emploi du temps ? À l’appel de son nom, chacun rejoint son professeur principal, sorte de montée des marches très commentée. « Je suis contente de monter en dernier, ça évite d’être observée, confie Nina qui se dit tout même « moins stressée » que pour sa rentrée en 6e l’année dernière : Ce n’est pas pareil. On connaît déjà plus de monde. » Le même cérémonial a eu lieu hier pour les sixième et les quatrième et va se répéter pour les troisième. Quant aux masques et aux gestes barrières, ils ont, enfin, reflué. « Tout s’est bien passé, les élèves ont l’air frais et reposé, sourit la principale. C’est une rentrée plus détendue que les précédentes, une sorte de retour à la normale. Nous allons pouvoir lancer de nombreuses activités. »
Îlots verts
À l’intérieur des bâtiments qui donnent sur un cèdre centenaire, une partie des classes ont été refaites à la faveur de l’été. Chaque rentrée apporte ainsi son lot d’améliorations. Il y a un an, c’était au tour du gymnase, dont le nouveau mur d’escalade fait la fierté de l’établissement, de subir une cure de jouvence. « Il est important de maintenir les établissements à niveau. Nous faisons de très gros investissements en termes de travaux et d’entretien et le service bâtiment est engagé sur les questions de performance énergétique », souligne Nathalie Léandri, vice-présidente du Département en charge de l’éducation et du numérique éducatif. D’ici à 2027, trente-quatre collèges devraient en outre bénéficier du programme départemental « Îlot vert » qui vise entre autres, à végétaliser les cours tout en répondant aux besoins de la communauté éducative en termes d'usages. « La récréation est un moment clé de la journée, il faut que chacun y trouve sa place et son occupation, mais aussi des espaces ombragés », poursuit Nathalie Léandri. Enfin de nombreux projets éducatifs sont impulsés chaque année par la collectivité, à l’instar du très plébiscité concours des MEDDAILLES du développement durable. À la Malmaison en témoignent, réunis dans un tableau d’honneur, les trophées de toutes les couleurs, or, argent ou bronze, glanés au fil des éditions.
Cette année, le Département consacre pas moins de 800 millions d’euros au bien être des 78 000 collégiens, scolarisés dans quatre-vingt dix-huit établissements publics, intervenant aussi bien en matière de cadre de vie que d’accès au numérique ou de restauration scolaire.