Une première pierre pour le collège Gustave-Eiffel

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Éducation et jeunesse

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Éducation et jeunesse
La première pierre de ce chantier qui durera jusqu'à fin 2025 a été posée vendredi 17 mai en présence, de gauche à droite, de Nathalie Léandri, vice-présidente du Département à l'éducation et au numérique éducatif, Carl Segaud, maire, de Châtenay-Malabry, Georges Siffredi, président du Département et Frédéric Fulgence, directeur académique des Hauts-de-Seine. CD92 / Olivier Ravoire
Cet équipement bioclimatique offrira, d’ici fin 2025, un cadre éducatif propice au bien-être des élèves du collège Pierre-Brossolette, ainsi qu’aux jeunes résidants de l’écoquartier La Vallée, à Châtenay-Malabry.

Il tire sa dénomination de l’école Centrale, fondée à l’initiative d’Alphone Lavallée et ancienne adresse des lieux. Bâtisseur audacieux et symbole du génie français, Gustave Eiffel en fut un des plus illustres élèves. Grâce à un investissement de plus de 36 M€, réalisé par le seul Département, ce site va perpétuer sa vocation historique en devenant un des trois pôles pour l’éducation et la jeunesse du nouvel écoquartier La Vallée, en appui de l’école primaire Voltaire et de la crèche « Les Papillons d’Or » à proximité.

« Alors que ce nouveau lieu de vie prend forme avec ses logements, son tramway, ses commerces et ses premiers habitants, nous posons la première pierre d’un équipement public essentiel à la qualité de vie des Châtenaisiens », a souligné Georges Siffredi, le président du Département. Le bâti a poussé les exigences environnementales bien au-delà des standards, à l’image de tout l’écoquartier et des objectifs que s’est fixés le Département avec son référentiel interdépartemental d’écoconstruction.

Une cour îlot vert

En témoigne l’obtention du label E+C- (niveau E3 C1), plus haute certification en la matière. Cette exemplarité, qui fait écho aux nouveaux collèges d’Antony et de Ville-d’Avray, infuse jusque dans le choix des matériaux de construction, tels que la brique Petersen retenue pour ses qualités thermiques. « Ce matériau de haute performance se présente également comme un atout esthétique, explique Pascal Guédot, directrice de l’agence d’architectes chargée du projet. Elle permet de signer l’identité de ce bâtiment tout en le mariant à son environnement, qu’il s’agisse des logements aux façades lisses ou de l’école assez rustique qui lui fait face. »

Ses espaces extérieurs, ombragés et pourvus d’un revêtement perméable aux eaux de pluie, cocheront les critères des cours Ilots verts adaptées au réchauffement climatique et ménageront des accès directs depuis des salles de classe de plain-pied. À l’intérieur, le soin porté à la luminosité et aux performances énergétiques garantira un environnement de travail optimal, été comme hiver.

Un gymnase ouvert sur la ville

Des espaces novateurs et modulables permettront de mettre l’accent sur l’innovation pédagogique, laissant imaginer des activités collaboratives et transversales (initiations à la culture, au numérique, aux valeurs citoyennes...) accessible aux élèves de la classe Ulis, aujourd’hui accueillie au collège Pierre-Brossolette voué à disparaître. « Quant au grand gymnase, qui s’ouvrira aux associations locales, il sera rendu accessible depuis le cours du Commerce et ménagera ses transparences avec l’établissement », précise l'architecte.

La construction de huit nouveaux collèges est en préparation sur l’ensemble du territoire alto-séquanais. « Il s’agit pour le Département de se trouver aux côtés des collégiens comme de nos personnels, des professeurs et des directions d’établissement pour transmettre le meilleur à la jeune génération », a expliqué Georges Siffredi. Pour preuve, le Département consacrera à la construction et à l’entretien des collèges, mais aussi à ses actions en matière d’innovation éducative, d’importants moyens de l’ordre de 236 M€ en 2024.