Le parc départemental André-Malraux, un espace de verdure du Département des Hauts-de-Seine situé au pied de La Défense.

Une coopération renouvelée avec le Bénin, « pour aller plus loin »

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"Notre coopération décentralisée ne s’attache pas seulement au développement agricole et offre des vertus sur de nombreux plans pour nos deux collectivités", a souligné Georges Siffredi, au moment de la signature du partenariat.CD92 / Willy Labre
Le Département et la communauté de communes du Zou consolident leur partenariat, voué à développer le secteur alimentaire et améliorer les revenus agricoles, dans une démarche durable.

C’était le temps fort du déplacement d’une délégation béninoise dans les Hauts-de-Seine. La signature de la seconde convention de coopération décentralisée, liant le Département à la communauté de communes du Zou, a officialisé le raffermissement des liens d’amitié et d’enrichissement mutuel entre les deux collectivités.

« Cette convention de coopération a permis aux deux territoires de coopérer en faveur du développement social et solidaire du Zou, dans le cadre d’activités agricoles durables et d’intensifier les relations entre nos deux territoires », se réjouit Amoussou Auguste Aïhunhin, le président de la communauté de communes.

Initié en 2018, le programme de coopération international avec le Bénin s’est saisi de quatre grands enjeux de développement pour le pays : la lutte contre l’insécurité alimentaire, la hausse des revenus des petits producteurs, l’essor d’un entrepreneuriat agricole connecté au marché et la protection de l’environnement.

Des investissements durables

Au total, 2,8M€ ont été investis sur le territoire, permettant d’aider plus de 450 exploitations agricoles et de former plus d’une trentaine d’entrepreneurs solidaires, dans une optique de valorisation sur le marché des productions issues de l’élevage et de la culture du soja. Les actions menées visent à améliorer les dispositifs de financement locaux et à soutenir les circuits-courts, à la fois bénéfiques aux producteurs, aux transformateurs et aux consommateurs.

« Ce partenariat a aussi permis de diffuser des pratiques agro-écologiques, pour assurer une régénération des terres et une production agricole durable, explique le président Georges Siffredi. Dans une logique de développement soutenable, l’impératif environnemental nous a conduits à participer à des investissements complémentaires en matière d’énergie solaire. »

La reconduction de ce partenariat de développement, tout en s’inscrivant dans la continuité des démarches déjà initiées, devrait permettre d’optimiser la gestion des déchets, par la construction d’infrastructures adaptées et par l’échange de savoir-faire. Ce dernier engagement entrera en résonnance avec la densification du réseau universitaire local, favorisant l’innovation et améliorant la formation agronomique de l’ensemble des acteurs.