À voile ou à moteur, à examiner sur cale ou à tester sur l’eau… Du 15 au 20 octobre prochain, une armada de plus de deux cents bateaux est attendue dans le nouveau « village fluvial » alto-séquanais. Sans compter les foils, les paddles et autres embarcations outdoor plus légères. Quittant le Parc des Expositions de la porte de Versailles, où il était à demeure depuis 1992, le salon nautique international de Paris, rebaptisé Nautic en Seine, largue les amarres, s’installant entre le parc départemental de l’Île-de-Monsieur à Sèvres et le nouveau port Legrand à Boulogne. Un site entre terre et fleuve tout entier voué au nautisme.
En se déplaçant, ce rendez-vous national de toute une filière, change de format, à commencer par la date, avancée de décembre à octobre pour éviter les crues hivernales. « Ce choix est le fruit d’un an de concertation avec les acteurs de la filière, rappelle Fabrice Lacoume, vice-président de la FIN. Il fallait garder ce salon qui est un événement majeur pour le rayonnement de notre industrie tout en replaçant le bateau en son centre et dans son milieu naturel. Ce site nous permet de nous réinventer avec une partie indoor et une partie outdoor. » Jusqu’à 150 bateaux seront présentés à flot dont une trentaine proposés à l’essai, et 80 embarcations à terre sur 8 500 m2 , sans oublier la présence, en plus des constructeurs, de nombreux équipementiers, motoristes, services, loueurs… Un « pavillon des destinations nautiques » mettra en outre en valeur la diversité des lieux de pratique en France et une journée entière sera consacrée à la transition écologique de l’industrie nautique. Un concours de paddle viendra clôre la manifestation sur une note festive le dimanche 20 octobre.
100 000 visiteurs attendus
Avec dix-huit communes sur trente-six traversées par la Seine, le territoire était un port d'attache tout trouvé pour Nautic en Seine. « Nous travaillons au quotidien pour ouvrir la Seine et ses rives aux Alto-Séquanais et pour qu’elle soit totalement intégrée à nos villes. Cet événement qui va draîner beaucoup de monde, y participera. J’espère que nous sommes partis pour une longue histoire », se félicite Georges Siffredi, président du Département. La proximité de l’île Seguin ouvre en outre de belles perspectives d’avenir. « Pour l’instant nous faisons croître le bébé mais l’ado pourrait avoir besoin de plus de place. Nous suivons de très près le développement de l’île Seguin en vue d’une future extension », indique Fabien Métayer, directeur général de la FIN. Pour cette première édition, pas moins de 100 000 visiteurs sont attendus qui pourront rejoindre le salon depuis Paris ou les Hauts-de-Seine en navette fluviale et emprunter également des bateaux pour circuler entre les deux rives pendant ces six jours.