Plus de 400 ans. C’est le temps qu’il faut à un masque chirurgical pour se dégrader. Une durée très longue qui induit également des conséquences désastreuses pour l’environnement. Composés à partir d’un thermoplastique (le polypropylène), ces masques libèrent des substances nocives, dans l’air et dans l’eau, au cours de leur décomposition.
Le Département des Hauts-de-Seine, soucieux de protéger son territoire et ses habitants, veut éviter ces rejets et cette pollution. À partir du 26 avril, 4 bornes de tri seront installées sur des sites départementaux. Exclusivement consacrés aux masques à usage unique (chirurgicaux et FFP2), ces collecteurs, disposés à l’entrée, seront déployés :
- À l’Hôtel du Département (rue des Longues Raies à Nanterre) ;
- Au bâtiment Le Quartz (avenue Benoît-Frachon à Nanterre) ;
- À la Cité de l’enfance (avenue du Général-Leclerc au Plessis-Robinson) ;
- Et à la pouponnière Paul-Manchon (avenue du Général-Leclerc au Plessis-Robinson).
Avec cette alternative, une grande partie des 4 700 agents du Département des Hauts-de-Seine vont pouvoir valoriser cette nouvelle forme de déchet.
Une collecte, un traitement et une revalorisation 100 % made in France
Les bornes seront relevées une fois par mois par le groupe Tri-o Greenwishes. Les masques usagés resteront, dans un premier temps, dans les Hauts-de-Seine puisqu’ils partiront pour un centre de tri et de désinfection situé à Gennevilliers. L’étape suivante se déroulera dans le Nord, à Avelin (59), où la chaîne de retraitement les transformera en granulés de polypropylène. Une matière première qui permettra ensuite à une autre société partenaire de fabriquer des jouets, des bacs de rangement ou d’autres accessoires.
Bornes réservées à la seule collecte des masques des agents départementaux