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Des dépistages systématisés pour les petits Alto-Séquanais

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Solidarité

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Ces bilans, réalisés à un âge clé de l’évolution de l’enfant, permettent le dépistage précoce de des troubles sensoriels et de langage ainsi que la surveillance de la croissance et du développement psychomoteur et affectif.
Les résultats présentés ce 7 décembre par le Département, à l’occasion d’un séminaire dédié aux bilans de santé en école maternelle, montrent une progression constante ces dernières années du nombre de jeunes enfants dépistés sur le territoire, à hauteur de 82 % en 2021-2022.

En 2021-2022, 82 % des jeunes Alto-Séquanais âgés de 3 à 4 ans ont bénéficié d'un dépistage des troubles de santé et de développement, un bilan des plus encourageants pour cette action qui s'inscrit dans le prolongement des missions de la protection maternelle et infantile (PMI) lors des premières années de vie de 0 à 3 ans. « Actuellement en France tous les enfants sont scolarisés à l’âge de trois ans ce qui fait de l’école maternelle un lieu propice pour le dépistage précoce, rappelle Alexandra Fourcade, conseillère chargée des seniors, de l’autonomie et de la santé. Ces bilans permettent de connaître l’état de santé de toute une classe d’âge, de repérer les difficultés, les retards et d’orienter vers une prise en charge adaptée. »

Confiés à la PMI départementale, ces bilans devenus obligatoires en 2021 pour les 3-4 ans ciblent sur le territoire les moyennes sections – ils peuvent être réalisés également par le médecin traitant. Soit près de 20 000 enfants concernés en 2021-2022. Un bilan détaillé en a été présenté, le 7 décembre, lors d’un séminaire réunissant services du Département, Education nationale et professionnels de santé.

Un tiers des enfants porteurs d'un trouble

Depuis la rentrée 2019 il revient à un binôme constitué d’une infirmière-puéricultrice et d’une auxiliaire de puériculture de rechercher des troubles d’ordre physique, psychologique, sensoriel ou des apprentissages chez l’enfant : tests de la « voix chuchotée » pour l’audition, tests de vision, de langage, mesure de poids et de taille, hygiène buccale, contrôle des vaccinations… Les difficultés psychologiques sont repérées pendant l’examen et grâce aux éléments rapportés par les parents et/ou l’enseignant. Cette nouvelle procédure -  ainsi que la mise en place d’un référentiel commun avec la PMI des Yvelines - se traduit par un taux de dépistage en hausse  : 70 % en 2019-2020, 75 % en 2020-2021 et 82 % en 2021-2022, ce malgré les fermetures de classe liées à la crise sanitaire. Les écoles situées en REP+ sont plus particulièrement ciblées.

En 2021-2022, 33 % des enfants présentaient un trouble –  oculaire ou auditif pour près de la moitié, de langage pour un quart. Il est dès lors est recommandé aux parents de prendre rendez-vous avec le médecin traitant ou un spécialiste. Un suivi est ensuite assuré auprès de la famille et de l’équipe enseignante. En cas d’orientations multiples, de difficultés d’adaptation ou de troubles du comportement, un suivi plus étroit peut être mis en place par la PMI.

Un contrôle de la vue dès la petite section

Le Département a souhaité renforcer la dimension préventive de son action, en réalisant des dépistages visuels dès la petite section, en partenariat avec l’association CADET et ses orthoptistes. En 2021-2022 environ 40 % des enfants de petite section ont pu être dépistés – parmi eux, 30 % présentaient une anomalie. Les autres enfants seront dépistés en moyenne section.