Difficile, pour de trop nombreux parents, de concilier vie professionnelle et garde de jeunes enfants. De sorte que les structures d’accueil, adaptées à chaque situation, s’avèrent les plus diverses possibles, le Département soutient - au-delà de ses compétences - le service public de la petite enfance, du reste à la charge des communes. La preuve par l’exemple à Châtenay-Malabry, où les « bouts de chou » vont pouvoir gazouiller dans un cadre propice à l’éveil des sens.
C’est à Mansart que l’on doit le pavillon Colbert - initialement destiné à l’intendant du ministre des Finances de Louis XIV - et pareillement, l’inscription de ses façades aux Monuments historiques en 1974. Reprise des fondations, comblement des lézardes, réfection de la couverture, restauration de la pierre de taille... le lieu et son parc attenant ont retrouvé leur éclat d’antan. L’ancien refuge des associations locales, taillé pour une quarantaine de berceaux, arbore à présent trois unités d’accueil ; espaces de changes et dortoirs compris.
Une stratégie pour la petite enfance
N'oubliant rien, une annexe ouverte aux parents côtoie une salle de jeux et une salle d’eau, quand des extérieurs aménagés appeleront aux beaux jours des excursions au grand air. Autour de ce pavillon - financé à hauteur de 2,6 M€ par le Département - plusieurs projets à caractère patrimonial ont éclos : le local Cap Jeunes et le Pavillon des arts et du patrimoine, hébergés dans deux bâtiments de caractère ayant, autrefois, accueilli la mairie.
À cela, la réhabilitation des écoles Pierre-Brossolette et l’extension du groupe scolaire Pierre-Mendès-France rappellent cette volonté du Département de conduire une action globale pour l’enfance, par-delà les collèges dont il a la compétence. Chaque année, ce sont 17 M€ de subventions – 600 000 € pour Châtenay - sans lesquelles les crèches municipales ne pourraient fonctionner convenablement. Les crèches associatives, dans cette droite ligne, reçoivent également un financement (2,4 M€/an), et parce que le Département a fait de l’inclusion des enfants handicapés une priorité, il mobilise une contribution exceptionnelle (1,5 M€) cette année, à l’adresse de trente-six crèches privées spécialisées.