Le parc départemental André-Malraux, un espace de verdure du Département des Hauts-de-Seine situé au pied de La Défense.

À Châtenay-Malabry, le nouveau visage de l’Aigle Blanc

2 min 5 s de lecture

Tourisme et loisirs

-

2 min 5 s de lecture

Tourisme et loisirs
Après six mois de travaux, le site a été inauguré samedi 21 mai en présence de Carl Segaud, maire de Châtenay-Malabry, Georges Siffredi, président du Département, Yves Révillon, vice-président en charge de l'environnement et Véronique Bergerol, conseillère départementale. CD92/WILLY LABRE
Dans le cadre du réaménagement de ce jardin d’une superficie d'un hectare par le Département, les riverains profitent de nouveaux espaces de détente et de jeu. Le patrimoine historique et végétal est revalorisé et les liens renforcés avec les autres entités du domaine départemental de la Vallée-aux-Loups.

Une aire de jeu en bois aux allures de mikado géant, de grandes tables de pique-nique ou encore des transats pour se détendre en admirant l’Arboretum voisin… Autant de nouveautés dont profitent les riverains depuis la réouverture de ce jardin d’un hectare, situé à la jonction de l’Arboretum, de l’Île Verte et du Parc Boisé, seule entité du domaine accessible à toute heure du jour et de la nuit. Six mois de travaux à hauteur de près de 700 000 euros ont visé à «  transformer ce qui fut longtemps un simple lieu de passage en espace de vie accueillant, propice à la détente et aux loisirs », souligne le président du Département, Georges Siffredi.

En ces lieux chargés d’histoire vécut Alexandre Walewski, fils naturel de l’empereur Napoléon 1er et de la comtesse Marie Walewska. Seule trace de l’ancienne propriété, des murs d’enceinte en meulière avec lesquels le projet a joué pour «  atténuer le caractère clos du site ». La limite avec la rue de Chateaubriand a ainsi été élargie, l’entrée face à l’Île verte réaménagée et une clôture en fer forgée créée dans la partie supérieure du mur courant le long de l’Arboretum. Ces « fenêtres » font entrer la lumière et offrent des vues sur le reste du domaine. Autre clin d’œil à l’histoire, un cheminement en pavés anciens matérialise désormais en sous-sol la présence de l’aqueduc Colbert, construit au XVIIe siècle pour acheminer l’eau entre le Val d’Aulnay et Sceaux.

Stratégie nature

Quant au patrimoine végétal du jardin de l’Aigle Blanc, il s’enrichit avec la création d’un nouveau cœur boisé de grands peupliers blancs et de marronniers  ou encore l’introduction de plantes de sous-bois dans les prairies et clairières. « Ces aménagements, rappelle Georges Siffredi, témoignent des ambitions de notre Stratégie nature et de notre volonté de valoriser et de développer nos espaces naturels sensibles, pour que tous les Alto-Séquanais puissent profiter d’un espace de nature à moins de quinze minutes à pied de chez eux. »