Samedi 22 juin, le président du Département a posé la première pierre d’un chantier des plus attendus. Celui de la nouvelle piscine de La Grenouillère, historiquement vouée aux habitants de Sceaux, d’Antony et de Châtenay-Malabry. « Je ne doute pas qu’elle attirera le public bien au-delà de ces trois villes », a prédit Georges Siffredi. Avant sa fermeture, le bassin attirait déjà près de 90 000 baigneurs à la belle saison. « Ce projet inédit, chacun sait combien je l’ai ardemment soutenu, a ajouté l’ancien maire de Châtenay-Malabry. Là, nous bâtissons l’un des centres aquatiques les plus performants d’Île-de-France. »
Jusqu’ici à la merci de la météo, le bassin en plein air n’ouvrait ses portes qu’entre la mi-mai et la fin du mois d'août. Trois piscines couvertes feront bientôt de la contrainte saisonnière de l’histoire ancienne. S’y ajoutera, comme avant, un deuxième bassin extérieur égayé d’un solarium, d’un hammam, d’un sauna et de terrains de beach-volley. De quoi nourrir un éventail complet d’espaces de jeux, de détente et de bien-être, qui serait incomplet sans une offre variée de restauration.
Une ambition écologique
« Cette construction, j’ai tenu à ce qu’elle réponde pleinement à deux impératifs majeurs », a expliqué Georges Siffredi. D’abord à celui de son intégration dans un remarquable environnement, en lisière du Domaine départemental de Sceaux, un site naturel classé. Confiée au cabinet d’architectes Dietmar Feichtinger, sa modernisation a obtenu, à ce titre, l’approbation des Bâtiments de France. « Dans 30 mois, c'est un extrordinaire complexe aquatique qui s'ouvrira tout proche de la ville de Sceaux », s'est félicité son maire, Philippe Laurent. Autre enjeu, son exemplarité environnementale à l’image de l’ensemble des chantiers engagés par le Département.
En témoigne l’importante végétalisation du projet – à plus de 70 % - avec la plantation de nombreux arbres et la conservation des sujets existants. C’est ainsi un îlot de fraîcheur supplémentaire qui va éclore au Sud du département. Aussi, la production d’énergie photovoltaïque se doublera d’une gestion de l’eau écologique : pour partie recyclée, la vidange des bassins servira à l’arrosage des espaces verts. « C’est un projet de très haut niveau que nous lançons », s’est réjoui Jean-Yves Sénant, le maire d’Antony.
Un maillage sportif
L’investissement de la collectivité – soit 78,4 M€ pour ce projet innovant – vient s’inscrire dans une stratégie plus globale. Le Département s’attache en effet à soutenir le déploiement, partout où c'est possible, d’équipements sportifs de qualité et de proximité dans les Hauts-de-Seine. Ce maillage fin contribue à démocratiser la pratique sportive, qu’elle soit amateure, de haut niveau ou de loisir.
« Alors qu’un jeune Français sur deux ne maitrise pas la natation en entrant en sixième, notre mobilisation est essentielle, a souligné Georges Siffredi. C’est un enjeu de santé publique, d’épanouissement et de bien-être, pour faire découvrir très largement aux plus jeunes les plaisirs de l’eau et de la natation. » Une marche à blanc précèdera l'ouverture de l'installation, prévue fin 2026, au grand public et aux associations sportives.