Le parc départemental André-Malraux, un espace de verdure du Département des Hauts-de-Seine situé au pied de La Défense.

78-92 : continuer à faire « plus et mieux »

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Les élus, réunis à La Seine Musicale, ont voté pour 2021 un budget de 16,3 millions d'euros autour des trois grands domaines d'intérêt interdépartemental. CD92/JULIA BRECHLER
Depuis cinq ans les économies réalisées par l’établissement interdépartemental 78-92 visent à améliorer le service à la population. Le budget 2021, voté le 26 janvier, doit permettre de continuer dans cette voie.

La présentation du rapport du C2DI – conseil de développement durable interdépartemental - a ouvert cette séance du 26 janvier à La Seine Musicale. Avec un thème de saison : la résilience collective face à la crise.  Elus et représentants de la société civile ont effectué un diagnostic dans huit domaines liés à l’action départementale et avancent leurs préconisations. « Cette saisine nous a montré qu’il fallait adapter l’action publique à la crise mais aussi construire une stratégie sociale et territoriale, explique Georges Siffredi président de l’EPI 78-92 et des Hauts-de-Seine. Vos préconisations sont pertinentes. Les Départements en avaient déjà anticipé certaines et ont fait la preuve ces derniers temps de leur réactivité et de leur agilité face à la crise. D’autres pourront être reprises par exemple dans les domaines de l’aide au logement, de l’autonomie ou encore de la protection de l’enfance. »

Economies d'échelle

Dans la continuité de 2020, le budget 2021 atteint 16,3 millions d’euros autour des trois grandes compétences d’intérêt interdépartemental :  l’entretien et l’exploitation de la voirie, l’adoption et l’archéologie. Les Hauts-de-Seine prennent en charge 8,5 millions. « Sans déployer davantage de moyens, nous faisons des économies qui nous permettent de faire plus et mieux au service de nos concitoyens », rappelle Pierre Bédier, vice-président de l’EPI. Sur la voirie nous réalisons par exemple des économies substantielles grâce à des appels d’offres communs. Cet argent pourra réinvesti dans d’autres politiques et pour passer le cap de la crise économique et sociale. » Dans cette même logique et pour échanger les bonnes pratiques ont été fusionnés plusieurs services - éducation, construction, commande publique… –  et créées plusieurs agences interdépartementales – autonomie, insertion, biodiversité et réduction des impacts sur les milieux naturels...

Dynamisme de l’archéologie

A hauteur de 15 millions d’euros, l’entretien et l’exploitation des quelque 2 000 kilomètres de réseau routier reste le poste de dépenses principal. Le service interdépartemental de l’adoption, devenu le plus important de France s’est quant à lui vu octroyer 177 000 euros. Vient enfin le service archéologique interdépartemental (SAI 78-92) à hauteur de 1,5 millions d’euros, qui poursuivra ses fouilles sur le futur campus du PSG à Poissy et doit mener quatre diagnostics en amont de projets d’aménagement. En cinq ans d’existence, il s’impose comme un acteur incontournable dans son domaine et s’apprête à signer deux conventions avec l’Etat.  En 2021 la participation du SAI 78-92 à un projet de recherche sur le patrimoine archéologique de la région du Tavouch, en Arménie se poursuivra. Les fouilles  devraient reprendre au printemps si la situation sanitaire et politique - conflit au Haut-Karabagh - le permet. Enfin les élus ont renouvelé leur partenariat avec l’Institut Paris Région. Celui-ci mène des études dans le domaine de l’aménagement du territoire et réfléchit à la résilience face à la crise. Pour, là encore, mieux préparer l’avenir.